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Les dessous des séries

6 mai 2012

Cross-over : l'incursion réussie

L'art de mélanger les séries est un concept très porteur chez les téléspectateurs. Quoi de mieux que d'avoir réuni le temps de quelques épisodes, les personnages de nos deux séries préférées?

Le cross-over est une pratique qui s'est répandue ces dernières années dans le monde des séries TV. L'encyclopédie libre Wikipédia nous explique le concept. Il s'agit de :

"Toute histoire mêlant des personnages issus de deux séries de fiction distinctes, ou impliquant les héros de plusieurs séries de fiction dans une même histoire globale."

On trouve plusieurs formes de cross-over. On a l'invitation, où une seule série est impliquée, une seule histoire est concernée. Puis, le cross-over partagé, où ici les deux séries sont impliquées. Les épisodes des deux séries se suivent, ou bien peuvent se dérouler en même temps. La liste suivante n'est qu'un bref aperçu de ce brassage :

- FBI : portés disparus et Les Experts,

Buffy et Angel,

- Le caméléon et Profiler,

- Preuves à l'appui et Las Vegas,

- Berverly Hills et Melrose Place,

- JAG et NCIS,

- Urgences et New York 911.

Par cette liste, on voit bien que les séries ne sont pas choisies au hasard. Elles doivent être suffisamment compatibles. On imagine mal insérer l'univers de Ugly Betty dans celui de Battlestar Galactica. Quoi que Urgences et Friends aient été réunies à l'occasion d'un épisode, bien que leur univers respectif soit à des années lumières l'un de l'autre. Mais il s'agit ici davantage d'un clin d'oeil que d'un cross-over, ce qui montre encore que le cross-over est une pratique réfléchie qui demande une réelle collaboration des équipes de réalisation.

 

Source : Wikipédia.org

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6 mai 2012

Les remakes en série

Il n'est pas rare aujourd'hui de tomber sur des séries qui ont un air familié. Les adaptations d'anciennes séries fourmillent depuis quelques années. La tendance est là, avec des résultats d'audience plus ou moins inégaux. En effet, la durée de vie est assez éphémère pour certaines d'entre elles. Pour d'autres, le succès est bien là, comme en atteste la version américaine de The Office et ses 8 saisons.

Les "remakes" sont la forme d'adaptation la plus répandue. Ils reprennent la même trame de l'histoire originelle de la série. Puis, on trouve également les "reboots", qui sont de nouvelles versions de séries TV. Voici quelques exemples de ces adaptations :

- V garde son titre d'origine.

- Ugly Betty, reboot de Yo soy Betty, la fea.

- Being Human, remake de sa grande soeur britannique du même nom.

- 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération ou plus simplement 90210, est dérivée de Bervely Hills 90210.

- Battlestar Galactica est quand à elle une franchise, regroupant non seulement des séries, des films, des livres, des jeux vidéos, des nouvelles et des BD.

- Hawaï 5-0, anciennement Hawaï Police d'Etat.

 

hawaii

 

Ce dernier Hawaï 5-0, remake de Hawaï Police d'Etat, créée en 1968, illustre bien le souci de modernisation d'anciennes séries. Remise au goût du jour, elle propose aux spectateurs toujours le même décor paradisiaque d'Hawaï, mais en y ajoutant notamment plus de scènes d'actions. Seul vestige, sa bande son de générique. On peut donc dire que c'est un reboot de la série originale, une nouvelle version. Les personnages principaux sont repris, mais avec de légères modifications, entre autre Kono, qui a perdu quelques livres et est entre temps devenu une femme.

 

Sources : Clapmag.com ; Wikipédia.org

 

6 mai 2012

Les Simpsons : le phénomène jaune

Créée en 1987 par James L. Brooks et Matt Groening, la série américaine a fait son apparition sur le petit écran en 1989. Dès ses débuts, le succès est immédiat. Elle raconte la vie d'une famille américaine dans la ville fictive de Springfield. Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie sont devenus des références dans le monde de la télévision. Très portée sur l'actualité, la série devenue un véritable phénomène culturel, rassemble des millions de téléspectateurs.

 

simpsons

 

Quelles sont alors les clés d'un tel succès?

Disséquant la classe moyenne américaine, la série nous livre une satire de la société moderne. Fonctionnant comme une représentation miniature de la société américaine, le programme s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes.

C'est en adaptant son humour à toutes sortes de situations que la série fait mouche. Les gags comiques d'Homer sont une marque de fabrique qui ravit toujours autant les fans. Certaines de ses pitreries sont passées à la postérité. Ses phrases cultes sont aujourd'hui des références à part entière. Le fameux "D'oh!" de Homer est même inclus dans l'Oxford English dictionary.

De plus, divers domaines sont abordés. De la politique à la musique, en passant par le cinéma ou la science, les amateurs de culture générale trouvent aussi leur compte.

Jouant un rôle de véritable contre-pouvoir médiatique, les Simpsons recèlent souvent des critiques acerbes à l’égard de la politique et de la société américaines. Ils s’en prennent tour à tour au clergé, à la police et son lot de corruption, ou encore à l’enseignement à travers les impairs du proviseur Skinner.

Un autre atout de la série se trouve dans ses autres personnages secondaires ou épisodiques. Les ressemblances des membres de Springfield avec des personnalités sont autant d'arguments culturels qui viennent servir la série. Mais c'est surtout la présence de "guests" qui apporte à la série un avantage avec un casting flamboyant. Effectivement, les Simpsons possèdent le record du monde de la série faisant apparaître le plus de célébrités. D'ailleurs, beaucoup ont prété leur voix à leur personnage. Les téléspectateurs se demandent alors qui apparaîtra dans les prochaines aventures des Simpsons, après U2, Ringo Starr, ou encore Elton John.

Fort de son succès, cette série politiquement incorrecte a encore de beaux jours devant elle. En effet, diffusée sur la chaîne américaine Fox, elle a été renouvellée de deux saisons supplémentaires. Elle comptera ainsi 25 saisons, soit 559 épisodes. Cela en fera la série d'animation la plus longue de l'histoire télévisée.

6 mai 2012

Le jour où la terre s'arrêta

Le 19 janvier 2012 est une date historique : le FBI ferme Megaupload, et par conséquent, Megavideo, qui est liée. Or, Megavideo était la plate forme idéale pour regarder nos séries américaines favorites, parfois une heure à peine après leur diffusion aux Etats-Unis. Bien sûr, nous le savons, le streaming, tout comme le téléchargement illégal, c'est mal. Mais il s'agirait là d'un tout autre débat. Ce que nous savons, c'est que maintenant, les amateurs de séries (vous peut-être?) sont comme des poissons hors de l'eau. Nous étions habitués à cette accessibilité, et maintenant, comment vivre sans nos séries préférées? Comment accepter d'être en retard de près d'un an sur  l'Amérique? Comment continuer à visionner nos séries qui ne passeront jamais en France? Quelques solutions sont envisageables:

Lire un bon livre : il en existe de très bons, avec un "scénario" haletant, digne de nos séries fétiches.

Regarder la télévision : peut-être qu'il y aura une série re-re-re-re diffusée mais que vous n'aurez jamais vu.

Dormir : à la base, les nuits sont faites pour cela.

Sortir : plus d'excuse maintenant.

Acheter les DVD ( Comment ça payer?).

Accepter que les mayas aient eu peut-être raison, le 19 janvier 2012, la fin du monde a commencé.

 

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6 mai 2012

Les mini séries


Il existe aujourd'hui des séries qui n'en finissent plus, comme Les feux de l'amour, diffusée en France depuis le 16 aout 1989, et qui n'est toujours pas terminée. D'autres comme F.R.I.E.N.D.S, la série culte diffusée en France en 1996, regroupe dix saisons. 

Mais il ne faut pas oublier non plus les mini séries, qui ne comptent qu'une quinzaine d'épisodes au maximum. (Autant dire que vous ne vous ruinerez pas si vous souhaitez acheter l'intégrale). Par exemple, la mini série Le prisonnier, avec l'acteur Jim Caviezel compte à peine six épisodes. Encore, The Pacific, de Steven Spielberg, ne compte que dix épisodes d'une heure. Plus récemment,  la mini série française L'épervier , qui a connu un grand succès lors de l'été 2011, s'est déroulée sur six épisodes de 52 minutes. Les mini séries sont également de tous genres : romance, policier, et même historique.  La mini série la plus récente a été créée pour célébrer le centième anniversaire du naufrage du Titanic, qui, rappelons le, a coulé la nuit du 14 au 15 avril 1912. Elle a été diffusée sur TMC de début à mi avril 2012. Cette mini série de Julian Fellowes, scénariste oscarisé de Gosford Park et de la série à succès Downton Abbey, est également disponible en DVD.


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6 mai 2012

Soyons attentifs...

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Les petites indiscrétions de la semaine sur les séries...


Les feux de l'amour : les épisodes tournés à Paris avec Lorie et David Ginola arrivent enfin sur TF1, trois ans et demi après leur tournage.

 

Cops in Paris : Jean Reno débutera cet été le tournage d'une nouvelle série à Paris. Il s'agirait  d'un série policière dans laquelle le comédien incarnerait un capitaine de police entouré par deux lieutenants.

 

Desperate Housewives : quelques photos du tournage des derniers épisodes de la série sont parues sur internet. On peut y voir notamment, Lynette Scavo, cheveux blancs, jouant avec son petit fils. Une avancée dans le futur donc, à suivre...

 

Soda : la série avec le comique Kev Adams revient sur W9, on rencontrera sa mamie branchée et un pion du lycée. On pourra voir dans cette saison, Amel Bent, Bruno Solo, Ramzy, et d'autres guest stars.

5 mai 2012

Le phénomène d'addiction aux séries

Dans son livre, les séries, un addiction planétaire, paru en octobre 2011, (éditions de la martinière), Charlotte Blum se donne pour mission d'étudier le phénomène des séries qui pousse le téléspectateur à ne jamais pouvoir s'arrêter. En effet, il existe des séries pour tous les gouts: médical, policier, trash, romance, humour, comédie... Depuis le développement du streaming, qui permet de visionner sur internet ses séries préférées, nous aurions tendance, pour certains, à tomber dans l'engrenage. Les séries auraient-elles pour vocation de combler un manque dans la vie des téléspectateurs? Renaud Pasquier, coordinateur du dossier "Des séries et des vies" dans la revue Labyrinthepense plutôt qu'il s'agit plus d'une pratique culturelle que la société a transformé en pathologie: 

Le langage commun transforme ainsi une pratique culturelle en pathologie ; une addiction, et ce qu'elle entraîne : marginalisation, destruction de la vie affective, dépérissement physique et mental. 

Il est vrai cependant que, pour les accros aux séries TV, une annulation d'un épisode ou la fin de sa série favorite (la  fin de Desperate Housewives est imminente) peut entraîner un manque. Mais soyons réalistes tout de même : l'addiction au tabac et dangereuse, celle à l' alcool et à la drogue également, mais finalement, être "accro" à quelques séries n'a rien de dangereux, notre vie n'est pas en péril pour autant. Et, si nous réfléchissons bien, les séries TV existent depuis des années. Ce n'est que depuis le développement d'internet qui permet une visualisation "à la demande", que ce phénomène est apparu.

Sources:  "Sommes-nous accros aux séries télé ?", dans le plus nouvel obs, [en ligne],  consulté le 2 mai 2012


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5 mai 2012

Les séries c'est un truc de ouf!!

Serge Tisseron en collaboration avec Junior City, un groupe d'experts jeunesse (http://www.juniorcity.fr/), ont réalisé une étude pour connaître les habitudes de consommation des enfants Français de 7 à 14 ans et leur famille.

 

Première constatation, les enfants de 7 à 14 ans sont accrocs aux séries télévisées, dépassant l'univers des dessins animés. Les séries télévisées sont préférées à 30% contre 24% pour les dessins animés. Depuis 2008, les chiffres ne cessent d'augmenter et 70% de cette population regarderaient Dr House. Cet effet est aussi du à une augmentation des séries ciblées jeunesse, en effet sur 7 programmes favoris, les enfants citent 5 séries télévisées.

On notera cependant que le programme qui arrive en tête de ce classement reste un dessin animé Les Simpsons. En deuxième position arrive Plus belle la vie, puis Dr House.

M6 est la chaîne préférée de cette tranche d'âge, devant TF1. Si la chaîne remporte ce succès, cela est certainement du à la forte diffusion de séries et aux émissions de divertissements.

Les programmes les plus regardés par les enfants sont Les Simpsons, puis Dr House, NCIS, Un dîner presque parfait, et enfin Plus belle la vie.

 

On notera aussi, l'étude lancée par le CSA, en collaboration avec le sociologue Serge Tisseron, concernant la prévention des dangers de la télévision sur les enfants. 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/la-television-gene-le-developpement-de-l-enfant-de-moins-de-3-ans_828125.html

 

 

 

5 mai 2012

Glee, ou comment renforcer les stéréotypes:

D'après Le Grand Robert, le stéréotype serait une "association stable d'éléments (images, idées, symboles, mots) formant une unité". Dans le langage courant, un stéréotype est une image toute faite.  Par exemple, c'est bien connu, tous les français se promènent avec un verre de vin et une baguette de pain à la main.

Les stéréotypes sont nombreux. Le site media-awareness.ca en propose plusieurs: La blonde écervelée, le gros bon vivant, le footballeur idiot, l'intello à lunettes, l'homosexuel "fofolle"....

Les séries regorgent de stéréotypes, mais nous avons décidé de nous arrêter sur Glee, la série phénomène chez les adolescents. Il est vrai qu'un épisode de série ne dure en général pas plus de cinquante minutes. Les personnages ne doivent donc pas être complexes outre-mesure, et dans ce cas là, les stéréotypes sont utiles. (Nous nous souvenons tous de la belle blonde au corps de rêve dans Alerte à Malibu..) Dans les séries, le stéréotype permet donc de rapidement cerner un personnage. Cependant, Max Butlen explique en quoi les stéréotypes peuvent être dangereux. "Dans leur versant négatif, les stéréotypes en tant que schèmes collectifs de pensée, images réductrices du réel ou en tant que représentations culturelles datées et figées. Ruth Amossy et Anne Herschberg-Pierro renvoient aux préjugés qui alimentent l’incompréhension, le mépris et les tensions entre individus ou entre groupes sociaux."

 

stereotypeMax Butlen « Que faire des stéréotypes que la littérature adresse à la jeunesse ? », Le Français aujourd'hui 2/2005 (n° 149), p. 45-53. , consulté le 4 mai 2012

 

Glee, la série dont les adolescents raffolent, n'est pas en reste. Nous l'avons déjà dit, l'histoire principale tourne autour de quelques adolescents, qui vivent autour de leur chorale, de la danse, et les stéréotypes vont bon train:

Kurt, l'homosexuel passionné de mode et persécuté par ses camarades.

Quinn, la capitaine des pom pom girls (et blonde évidemment), qui fréquente l'un des garçons les plus populaires du lycée.

Mercedes, la diva soul afro américaine (et obligatoirement en surpoids).

Brittany, la blonde pas très intelligente (forcément), et superficielle, la bimbo qui se moque des autres filles.

Glee reprend donc des stéréotypes, des clichés répétés que tout le monde, surtout les adolescents, intègrent. Ils facilitent "l'accroche" au personnage, on l'identifie mieux. Peut-être aussi que les adolescents s'identifient eux-mêmes mieux à un stéréotype, mais, est-ce une bonne chose de les imposer aux adolescents, qui apprennent à se construire? Est-ce une bonne idée de proposer des personnages si peu complexes et si éloignés de la réalité? Attendons pour cela des études scientifiques plus complètes qui pourront peut-être répondre à ces questions...

 

 

4 mai 2012

Séries et philosophie.

Oui, oui, vous ne vous trompez pas, certains philosophes s'entendent pour penser qu'il existe de nombreuses relations entre les courants de pensée de Socrate, Spinoza... et les rues de Wisteria Lane, les disgnostics de Dr House...

Un professeur de philosophie, Thibaut de Saint-Maurice, a décidé de traiter les sujet de philosophie avec les séries télévisées. Son premier exemple fut celui du Dr House qui formule une hypothèse et la vérifie par l'expérience, afin d'exprimer l'idée philosophique du raisonnement expérimental.

Prenons pour exemple la série Desperate Housewives, dans laquelle des femmes au foyer mariées s'ennuient et vivent déçues de n'avoir pu réaliser leurs rêves, "trahies par une société de consommation qui ne rend pas heureux". Afin de parler de leur déception, on les reliera à Freud, Shopenhauer ou encore Spinoza, avec les "passions tristes ou heureuses" traduisant le manque de puissance d'agir de ces personnages.

La série Madmen sert à traduire la domination masculine citée par Pierre Bourdieu. Les séries françaises servent aussi d'exemple pour traiter les notions de sexe ou de liberté.

Il est surprenant de découvrir autant d'idées philosophiques dans nos séries. Que cela soit voulu ou non, ces recherches servent en tout cas, à mieux faire comprendre la philosophie aux lycéens.

 

Thibault De Saint-Maurice, auteur de « PHILOSOPHIE EN SÉRIES » , 2 tomes


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